2019 M05 31
900 tones de déchets plastiques. Cette scène, vous l’avez peut-être déjà vécue. À la fin d’un festival, la traversée du camping ressemble à champ de guerre rempli de tentes que les festivaliers abandonnent.
En Angleterre, ce sont 250 000 de ces petites habitations qui sont chaque année laissées sur place, puisque c'est plus pratique que de la remballer et de la ramener chez soi. Mais le problème est que ça représente l'équivalent de 900 tonnes de déchets plastiques. Alors le collectif « Association of Independent Festivals » prend des mesures. Il compte sensibiliser les festivaliers au recyclage et vont demander à ce qu’ils repartent avec leurs tentes. Mais pour aller plus loin, l’association veut aussi que les marques arrêtent de marketer ces toiles de festival comme si elles étaient faites pour n'être utilisées qu'une seule fois.
Punir les festivaliers ? L’idée n’est donc pas d’interdire les tentes ou d’en acheter une plus chère et plus résistante, mais de mieux communiquer pour éviter que les festivaliers les laissent sur place. Et qu’ils puissent, pourquoi pas, les réutiliser l’été prochain. Ou alors faudrait-il carrément mettre une amende à ceux qui ne respectent pas la planète ?
De manière plus générale, l’écologie est un sujet important dans le secteur de la musique. Récemment, des acteurs de l’industrie musicale se sont réunis à Ibiza pour discuter de la réduction des plastiques à usage unique (et à terme, de leur interdiction). Les festivals s’organisent en amont de façon à mieux consommer, à moins gaspiller et à protéger l’environnement. C’est le cas en France des festivals We Love Green ou Garorock par exemple. Ils mettent en place un tri sélectif, des points de déchetterie, des bornes de recyclage de bouteilles plastiques et revalorisent les huiles usagées par exemple. Si vous voulez continuer à profiter des concerts l’été, il faudra peut-être penser à faire un geste.