2018 M10 23
Started from Club Dorothée now we here. Au début des années 1990, Dragon Ball était un phénomène dans l'Héxagone. L'animé créé par Akira Toriyama, qui dépeint le périple de Son Goku à la recherche des sept boules de cristal, était diffusé sur TF1 dans le Club Dorothée. Outre-Atlantique, pas de Dorothée. mais une popularité similaire pour les Saiyans.
Frank Ocean, Earl Sweatshirt, Mac Miller et consorts étaient tous bambins ou ados à cette époque. Devant leur TV, à l'heure du goûter, à mater les bastons de Vegeta. Forcément, lorsqu'il s'agit d'inclure des références culturelles à leurs lyrics, le choix est vite fait. En témoigne ce graphique réalisé par Genius, qui montre que les Super Saiyans ont bel et bien la cote.
Arsenal. Pour prouver son admiration à une œuvre, le hip-hop possède plusieurs armes. Il y a les punchlines, commes celles de RZA, qui expliquait en 2001 dans le morceau Must be Bobby qu'il « charge son énergie comme Goku ». Mais aussi le sample, outil préféré des producteurs, qui peuvent à la fois donner une nouvelle vie à leur bande son préférée et, surtout, la remixer à leur sauce.
Avec Mullein, sorti en 2002, MF DOOM a inauguré la pratique, reprenant le son d'une attaque de Cooler, l'un des grands méchants. S'en est alors suivi plus de 16 ans de références plus ou moins planquées à Dragon Ball, de la part de Childish Gambino, Mac Miller, Frank Ocean ou encore J. Cole, que cette infographie recense.