Damso balance six inédits et clippe « Mosaïque solitaire »

Avec le superbe clip de « Mosaïque solitaire » et ses différents inédits, Damso confirme que polémique ou pas, il est bel et bien l’un des moteurs créatifs du rap francophone.
  • Actu chargée. En mettant fin à sa collaboration avec Damso pour l'écriture de l'hymne des Diables rouges à la Coupe du Monde cet été, l'Union belge ne s'attendait sans doute pas à de telles ripostes. Il y a d'abord eu la réponse du rappeur belge sur Twitter, tout en ironie et en cynisme : il y remercie notamment les « misandres » et les « féministes » pour la publicité gratuite qu'elles font à son troisième album, « Lithopédion », prévu le 15 juin.

    Il y a ensuite eu l'interview de Françoise Vergès sur Alohanews, dans laquelle la politologue et historienne prend la défense de Damso et pointe du doigt l'injustice subie par les artistes rap ces dernières années : « Le sexisme et le racisme vont viser certaines communautés, et pendant ce temps-là les droits des femmes vont en préserver d’autres. »

    Retour à la musique. Loin de ces polémiques, deux infos sont pourtant venues confirmer en cette fin de semaine que Damso est avant tout un artiste talentueux, qui pèse au sein de l'industrie. D'un côté, il y a ce disque de platine obtenu en Belgique pour « Ipséité » ; de l'autre, il y a le clip de Mosaïque solitaire (réalisé par M+F, déjà à l’origine de celui de Macarena) et les six titres balancés la nuit dernière. Parmi ces inédits, certains sont bien connus des fans du Belge, notamment Fais-moi une vie et J'suis dans l'tieks, déjà vu plus de 12 millions de fois sur YouTube.

    À noter que, si aucun de ces morceaux ne figurera au tracklisting de « Lithopédion », ils sont un excellent moyen, pour nous, de patienter jusqu’à sa sortie, et pour Damso, de ridiculiser une fois de plus la concurrence.

    Crédit photo : Guillaume Durand.