2019 M03 13
Citoyen du monde, homme de terrain, musicien ouvert à toutes les collaborations : Damon Albarn ne s'arrête jamais. Il a travaillé avec tout un tas de musiciens à travers l'Europe, adapté un roman chinois en opéra pop (Monkey, Journey To The West, en 2007), s'est frotté à divers rappeurs américains et a puisé de nouvelles inspirations au sein du continent africain. Mais ce n'est pas tout : quelques mois après avoir publié les nouveaux projets de Gorillaz et The Good, The Bad and the Queen, l'Anglais revient en solo, le temps d'un concert centré sur l'Islande à la Philharmonie de Paris le dimanche 24 mai 2020.
Havre de paix. Dès lors, tous les espoirs sont permis : un nouvel album solo, cinq ans après « Everyday Robots » ? Un simple concert ? La B.O. d'un film d'aventure ? Tout est possible, finalement, tant l'Islande semble servir à Damon Albarn de retraite spirituelle depuis plus de 20 ans : c'est là qu'il a enregistré en partie l’album éponyme de Blur en 1997, « loin des pressions de la scène anglaise », disait-il. C'est là qu'il a acheté une maison et pris des parts dans un bar (le Kaffibarinn) à la fin du siècle dernier. C'est là, enfin, qu'il s’est occupé en 2001 de la bande-son très électronique de101 Reykjavik.
Autant dire que tous les fantasmes sont permis d'ici 2020. En attendant, c'est avec un immense plaisir qu'on retrouvera l'Anglais sur le nouvel album de Roméo Elvis (le premier sans Le Motel) le 12 avril prochain. Oui oui, vous avez bien lu.