"Brûler le feu" : Juliette Armanet balance la pochette et les infos sur son deuxième album

Après trois ans d’absence, la Française veut déjà manger 2022 avec son deuxième long-format, attendu le 19 novembre. Au programme : 13 chansons qui « portent le bonheur », des invités venus de l’électro, de l’auto-tune, une pop clinquante et même un hommage à Johnny.
  • Dans une époque où l’attention se morcelle, le retour de Juliette Armanet a tout pour être un évènement qui marque les esprits. Il faut dire que la Française s’est absentée pendant trois ans, que son dernier single (Le dernier jour du disco) est un tube en puissance et que le casting de ce deuxième album a tout pour séduire : SebastiAn, Julien Delfaud (Phoenix, Sébastien Tellier), Victor Le Masne (Gaspard Augé, Kavinsky) et le fidèle Marlon B (Air, -M-, Brigitte).

    Au-delà du prestige, tous ces invités ont surtout un intérêt : « J'avais très envie de cordes, ce qui n'était absolument pas le cas sur le premier disque, expliquait l’auteure de « Petite amie » sur France Inter. J'avais envie de quelque chose d'assez flamboyant, d'orchestral, assez savant. Il y a des saxophones, des flûtes. (...) Il y a des sons un peu plus électro, il y a de l'auto-tune. Je me suis tout autorisée ».

    Libre, visiblement pas submergée par la pression inhérente à la réalisation d'un deuxième album, Juliette Armanet s'est surtout fait plaisir avec « Brûler le feu », dont le titre serait à entendre comme un clin d'œil au célèbre Allumer le feu de Johnny (oui oui, ce même morceau qui fait vriller votre oncle à chaque fête de famille !). Parce qu’il contient selon elle « tout ce langage amoureux un peu libertin », et parce que son album est à entendre comme un disque sur la résilience : « C'est un titre qui me touche car ça parle de renaissance et du fait que toutes les choses qui nous consument et nous habitent, sont celles qui nous font vivre [...] Le feu n'est pas qu'un élément destructeur, c'est un élément qui peut nous régénérer ».

    Hier, Juliette Armanet a également dévoilé la pochette de ce deuxième long-format, selon une esthétique visuelle qui lorgne clairement vers les années 1980 : soit des couleurs chaudes, une typographie très Miami Vice (semblable à celle de choisie par Daft Punk ou Michael Jackson sur « Random Access Memories » et « Thriller ») et un univers faussement rétro. Avec, en prime, cette allumette qui prend feu, un peu comme ce sol qui s'enflamme au contact de nos pieds déchainés à chaque réécoute de Le dernier jour du disco.