2019 M08 21
L’art est subjectif. Il faut le dire, certains tableaux sont moches, certains films sont des navets et certains « tubes » sont des bouses. Souvent, ils sont le fruit de la volonté d’un boss de major à la recherche de la mélodie la plus entêtante de l’été. Celle qui vous fera taper la tête sur les murs du camping après la 30ème écoute involontaire de la journée. Les morceaux à deux, voire trois accords (dans le meilleur des cas), qui rythment les soirées trop arrosées ne doivent jamais devenir la norme. L’art et la musique sont populaires, mais le populaire (ou commercial) ne doit surtout pas être mauvais. En tout cas pas autant. Pourquoi ? Parce que dans ce cas, le commerce devient un art, et ce n'est pas bon signe.
Franky Vincent sort de ce corps. Tout le monde a besoin de « s’évader ». C’est le propre de certaines émissions de télé ou de vidéos YouTube conçues pour nous « vider la tête ». Après tout, c’est humain, normal et sain. Mais pour la musique, un craquage par soirée, c'est OK, mais s’il vous plait, pas plus. Stop au diktat des DJ d’un soir ou d’une semaine qui nous hantent avec des mélodies qu’on aurait préféré ne jamais entendre. Pour résumer, un Franky Vincent, d'accord, mais deux à la suite, c’est non. Et comme la musique est un art subjectif, vous noterez qu’à part ce bon vieux Franky, on s’est bien abstenu de balancer des noms. À vous de juger quelle musique est bonne ou non. En tout cas, elles sont toutes les deux au même prix, alors faites un effort. Merci d'avance.