Le son du week-end : Flamingods et sa folk psychédélique

  • Le groupe le plus globe-trotter de la pop anglaise vous propose de démarrer le week-end en transe tranquille avec leur nouvel EP, « Kewali ». Décollage en douceur.

    D’où viennent-t-ils ? La légende raconte que la rencontre des Flamingods s’est produite lors d’une jam de pas moins de huit heures au All Tomorrow’s Parties, en Angleterre, en 2010. Le marathon aurait lié les musiciens Kamal Rasool, Craig Doporto, Charles Prest, Sam Rowe et Karthik Poduval sous la bannière Flamingods. Cinq musiciens, originaires d’Angleterre et des émirats, tous engagés dans un folk psychédélique sans frontières.

    Où en sont-ils ? Un bœuf de presque dix heures n’est pas leur seul fait d’arme et on en peut parler comme un groupe qui expérimente. Avec trois albums au compteur et autant d’EP, Flamingods a autant pu verser dans les mélanges drum’n’bass/instruments du monde que dans le funk-punk tropical. Leur dernier album « Majesty » sorti l’année dernière pouvait porter les parfums du psychédélisme à la Tame Impala.

    Où vont-ils ? Avec « Kewali », le groupe anglo-émirati va certainement encore devoir tamponner son passeport. Parfois planant, ou intelligemment électro (on dirait que Nova Materia a enregistré les percu du club mix de « Mixed Blessing »), leur EP confirme que le quintet n’a pas de maison mère. Et si cela vous intéresse, « Kewali » est sorti chez Moshi Moshi, sur internet et dans la majorité des pays du globe.

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