2018 M10 2
iJulian. Les fans des Strokes l’ont compris: quand on aime la bande menée par Julian Casablancas, mieux vaut être patient. Car depuis 2013 et la sortie de l’album « Comedown Machine », le groupe n’a sorti qu’un EP sans saveur particulière, en 2016. Seulement voilà, nous vivons dans le futur. Les voitures volent et les gens se téléportent. Enfin, pas tout à fait. Mais en tout cas, nos intelligences artificielles sont au point. Et si le Julian Casablancas en chair et en os ne s’active pas, son alter ego fait d’algorithmes et de lignes de code le fera.
Ce robot est l’invention du collectif Botnik, dont le but est d’incorporer de la technologie de pointe dans la création du divertissement. Après avoir bouffé à d'innombrables reprises des albums des Strokes, l'IA est désormais capable, elle aussi, de faire du post-punk nasillard chevelu, avec une ressemblance frappante. En témoigne le morceau I don’t wanna be there, qu'elle a écrite toute seule et qui a par la suite été interprétée par une équipe de musiciens - dont un chanteur expert dans l’imitation de Casablancas.