2019 M03 15
Toujours plus fort. Globalement, toute la discographie d’Anderson .Paak respire le goût du travail bien fait. « Malibu » et « Oxnard » étaient de grands albums, ambitieux, novateurs et salués par la critique. Mais il faut croire que le Californien continue de voir encore plus haut, lui qui a avoué récemment avoir du faire des compromis pendant l'enregistrement d'« Oxnard » afin de faire plaisir à son label, Aftermath.
3 years between Malibu and Oxnard... you know I couldn’t do that to y’all again 😎 PREORDER AND SINGLE MIDNIGHT TONIGHT. #VENTURA + “King James” 4.12 💥 pic.twitter.com/2VRcNdQKE9
— CHEEKY ANDY (@AndersonPaak) 14 mars 2019
Joli casting. Histoire de ne pas trop enfoncer la structure qui lui amène tant de visibilité, Anderson .Paak a profité d'une interview à Esquire pour balancer une bonne nouvelle : « Dr. Dre m'a laissé de la liberté sur Ventura ». Et c’est tant mieux : ça lui a notamment permis de convier tout un tas d’invités sur son quatrième album. Des invités à la fois prestigieux et surprenants, audacieux et venus d’une autre époque : André 3000, Brandy, la légende soul Smokey Robinson et même Nate Dogg, ex-crooner du son West Coast tristement disparu en mars 2011.
To live and die in L.A. Dans la nuit, Anderson.Paak a également balancé le premier single de « Ventura », King James, un hommage tout en groove et en sonorités jazzy (du moins, dans l'intro) à la légende des Lakers de Los Angeles, LeBron James : « And we salute King James for using his chains/ To create some equal opportunities ». Façon de rappeler que oui, la musique d'Anderson .Paak transpire sa régoin natale par tous les pores, et donne plus que jamais envie d'aller rider dans une décapotable le long des côtes californiennes.
Pour mieux comprendre le lien entre LeBron James et le rap, c'est par là.
Et pour refaire l'histoire d'Anderson .Paak en 30 secondes, c'est juste en dessous.