Vous n’y croyiez plus : Fleet Foxes revient

  • Avec un premier titre de presque 9 minutes, les Fleet Foxes vous font savoir qu’ils reviendront cet été avec un troisième album : "Crack-Up".

    Point mercato. Coup sur coup, deux retours ont été annoncés dans l’indie folk. D’abord celui de l’ancien batteur de Fleet Foxes, Father John Misty, pour un album prévu à la fin du mois chez Sub Pop. Puis celui des Fleet Foxes : après six ans de silence, le quintet de Seattle sera de nouveau en bacs en juin. Les Fleet Foxes quant à eux quittent Sub Pop pour Nonesuch (Black Keys, Björk, Compay Segundo, Wilco), une division musique du monde de Warner. Le groupe, pourtant rétif aux majors, accepte le transfert, comme on dit dans le foot.

    Que s’est-il passé en six ans ? Quelques faux départs. Entre 2011 et 2013, le chanteur et compositeur du groupe Robin Pecknold sort quelques matériaux en solo. Mais le groupe n’annonce pas de suite à « Fleet Foxes » et « Helplessness Blues », leurs deux premiers albums. En 2014, après un teasing en pétard mouillé, Robin Pecknold annonce qu’il part étudier à la fac de Columbia. Tout en continuant la musique… Et c’est en mars 2017 que nous entendons les premières notes de ce troisième album, « Crack-Up ».

    Fêlure. Le titre est inspiré d’une nouvelle de Francis Scott Fitzgerald, dont certains textes courts paraissaient dans le magazine Esquire. « Crack-Up», « La Fêlure » en français, est d’ailleurs le titre du recueil et de la nouvelle principale qui a inspiré Robin Pecknold. C’est une nouvelle sur l’ambiguïté du rapport à soi, où l’écrivain parvient à écrire sur son incapacité à écrire. C’est une superposition de sentiments, parfois contraires, confus. Comme Fleet Foxes.