2018 M05 28
On ne vend pas 300 millions de disques par hasard. C’est certainement ce que les historiens pourront inscrire le jour où Sir Elton John passera l’arme à gauche (il a 71 ans). De lui, on connaît quelques standards insupportables (Sacrifice, Candle in the Wind, Can you feel the love tonight) mais on sait moins qu’il a chanté en featuring avec Eminem ou Tupac, et qu’outre le fait qu’il se soit assumé avant tout le monde comme une icône gay, il est aussi l’auteur d’une poignée d’albums magiques parmi lesquels « Honky Château » (1972), « A single man » (1978) ou le très disco « Victim of Love », l’année suivante.
Comme ses tenues, à la fois extravagantes et difficiles à porter par quelqu’un d’autre que lui (n’est-ce pas Mika ?), ses chansons parlent pour lui. De sa reprise du A day in the life des Beatles à sa passion pour le boogie ou la country, en voici donc un condensé. Parce qu’Elton John, à l’inverse de Michel Berger, c’est toujours l’homme qui joue du piano assis pour faire danser les gens debout.