2019 M06 21
À propos de sa sélection, Claude Violante explique :
"Pour moi les années 1990 sont des années riches. La culture clubbing était bien installée pour le meilleur (Prodigy) et pour le pire (je pense à Robert Miles), la vibe Pop R'n'B avec les grosses prods modernes de Timbaland et Rodney Jerkins (qui sont pour moi des modèles). Je trouve qu'il y a encore à cette époque une naiveté dans les paroles et la musique qui me touche mais peut-être que c'est juste parce que c'est ce que j'écoutais dans l'enfance. Il y a aussi l'émergence de mouvements plus politiques comme les Riot grrrls et de manière générale pas mal de femmes sur le devant de la scène qui sont plus que des interprètes et qui ont des choses à dire comme Cat Power, PJ Harvey, Missy Elliott, Fiona Apple, Björk et tout. Sans aller jusqu'à évoquer des années parfaites, je dirais quand même que ce sont des années qui ont apporté des pistes intéressantes pour le futur ! Quelque chose de puissant et encore relativement qualitatif en matière de musique. On n’a plus trop l'air d'avoir les mêmes exigences de qualité aujourd'hui."
Transition toute trouvée vers « Armani » à écouter ci-dessous, et où Claude Violante s’éloigne radicalement de la pop bien gentille dans laquelle on souhaite parfois enfermer les petites filles, et direction un album ambitieux aux refrains de mini stades qui joue le métissage des genres, avec succès.