La playlist 2018 d'Obama vient de sortir (et il a toujours aussi bon goût)

Pour la deuxième fois, l’ancien président américain dévoile ses chansons préférées de l’année et autant dire que c'est autre chose que les goûts musicaux de notre cher Président.
  • On prend une pause et on écoute. Quand de notre côté, Emmanuel Macron confesse adorer Charles Aznavour, Johnny Hallyday et Léo Ferré (ainsi que la musique classique, souvenez-vous de l’investiture en 2017), de l’autre côté de l’Atlantique, ce n’est pas tout à fait la même chanson. L’ancien Président le plus cool des États-Unis vient de dévoiler ses tops de fin d’année en termes de musiques, mais aussi de livres et de films. L'occasion pour lui d'avoir un « moment de pause et de réflexion sur l'année passée à travers les [œuvres] qui lui ont donné le plus à penser, l'ont inspiré et empli d’amour ».

    Qu’avons-nous sur l’Ipod d’Obama ? Comme l’année dernière, on peut voir qu’il affectionne toujours autant le rap et le R’n’B (Wow Freestyle de Jay Rock et Kendrick Lamar, APES**T de The Carters ou encore My Own Thing de Chance The Rapper). L’indie rock est bien représenté avec Courtney Barnett (Need a Little time) et Kurt Vile (One Trick Ponies) et il rend également un bel hommage à Nancy Wilson, la chanteuse jazz décédée le 13 décembre dernier (avec l’album « The Great American Songbook »). Une playlist à l'américaine qui fait le show tout en restant classe. 

    Une playlist pleine de sens. Là où l’on voit que le 44eme Président des États-Unis a des meilleurs goûts que vous, c’est quand il cite des artistes comme la Malienne Fatoumata Diawara, porte-parole de l'Afrique moderne qui réussit à marier tradition et modernité. La politique n'est jamais loin et s'infiltre dans cette playlist avec des titres comme Mary Don’t You Weep repris par Prince (une reprise d'un standard des chants religieux qui fait écho à la violence de la société américaine) ou celle de Leon Bridges sur le harcèlement de rue (Bad Bad News). Une sélection aux petits oignons qui vient simplement conforter l’idée que, damn, Obama restera toujours plus cool que nous tous réunis.