Le son doux du lundi : « Road Race » de Claude Violante

  • La parisienne vient de sorti un nouvel EP de R'n'B dopé aux synthés analogiques. On a fait le point avec Claude Violante sur ce « Road Race », en attendant – toujours - son premier album.

    C’est ton troisième EP. Ton album commence à devenir une arlésienne, tu veux toujours le sortir ?

    Oui mais c’est pas de ma faute, ça dépend de la temporalité des labels et du fait que je veux être sûr de travailler avec l’équipe que je me suis choisie. Après est-ce que c’est intéressant de sortir un album ? En tant que geek de la musique, c’est mon rêve de sortir ce format. C’est un peu sentimental.

    Tu dirais que tu fais du R’n’B ?

    Le terme ne me déplait pas parce qu’aujourd’hui on peut mettre beaucoup de choses dedans et que c’est de la musique que j’aime. Il y a des possibilités dans le R’n’B qu’il n’y a pas ailleurs. Évidemment, tu voudrais qu’il existe un genre pour parler de ce que tu fais mais…

    « Je me sample moi-même. »

    Ton EP a des sons très organiques. On dirait qu’il n’y a aucun sample.

    Bah tu te trompes ha ha. L’idée c’est que tout ne soit pas cramé. Mais c’est plutôt que je me sample moi-même. Pour le son, on avait des super synthés pour réaliser cet EP. Mais j’adore les synthés numériques aussi.

    La synth-wave parisienne c’est une scène qui te parle ?

    J’ai toujours été du côté des synthés. Si je n’avais pas le plaisir d’en traficoter, je ne ferais peut-être pas de musique. Ruth, Corps Diplomatique, Nini Raveonettes, j’aime cette scène, et je crois que c’est assez parisien pour le coup. Jacno aussi j’adore, mais les choses underground, c’est ce qui m’impressionne. Parce que j’ai une affection particulière pour les gens qui viennent d’en bas, et puis tu es forcément un peu underground quand tu commences.

    « Road Race » vient de sorti chez Panenka. Courez l’acheter !

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