Avec “I Figli Morti”, Chassol rend un bel hommage à Ennio Morricone

Chez Chassol, on cultive le mystère : est-ce de la musique à l'image ou des images mises en musique ? Plutôt que de choisir son camp, le Français continue de brouiller les pistes avec “I Figli Morti”, une relecture tout en finesse d'une mélodie composée en 1971 par Ennio Morricone pour un film de Sergio Leone, “Il était une fois une révolution”.
  • Certains évoqueront un timing impeccable, Ennio, le documentaire sur la vie du maestro italien, sort ce mercredi 6 juillet. D'autres parleront plus volontiers d'une reprise vouée à asseoir un savoir-faire mélodique impressionnant. Bonne nouvelle : tout ce beau monde a évidemment raison.

    Généreux, Chassol profite même du communiqué de presse pour expliquer son choix :

    « Cette scène d’ Il était une fois la révolution, dans laquelle Rod Steiger découvre dans une grotte le charnier de ses fils exécutés, m’a toujours bouleversé. Adolescent, j’essayais de comprendre ce qui me touchait tant à chaque fois. Je sais aujourd’hui que le tempo, le chemin apparemment simple de la mélodie et la folle sophistication des harmonies d’Ennio Morricone sur cette pièce en étaient la raison... Je voulais savoir en la réinterprètant avec Mathieu Edward à la batterie et Joce Mienniel aux flûte et guimbarde, si notre joie pouvait se marier au fatalisme et à la tristesse d’une telle scène... »

    La réponse, vous l’avez forcément.

    Et pour saisir à quel point le multi-instrumentiste français est un érudit, un conseil : revoir cette longue visite à ses côtés chez le disquaire.

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