2019 M10 18
Nuits blanches. Début octobre, Frank Ocean faisait monter la sauce : trois ans après l'acclamé « Blonde », l'Américain révélait bosser sur un nouvel album, influencé par « Détroit, Chicago, la techno, la house et l'électro française ». Visiblement cohérent dans ses choix et ses propos, Frank Ocean poursuit donc ses velléités électroniques aujourd'hui avec l'ouverture d'un club à New York.
Son nom ? Le PrEP+, en hommage, comme le confirme un communiqué de presse relayé par le magazine Gayletter, à « ce qu’aurait pu être la scène club des années 1980 à New York si le médicament PrEP - qui peut être pris quotidiennement pour prévenir le VIH/SIDA - avait été inventé à cette époque ».
Un refuge. La symbolique est belle, touchante même, et nul doute qu’elle mérite d’être saluée comme il se doit. Le PrEP+, qui se veut être un refuge pour les personnes queer, est avant tout ouvert à tous et toutes - bon, exception faite des racistes, des homophobes, des machistes ou des transophobes, et c’est totalement normal. Avec, toujours, cette ambition, très simple, très claire : « Le dancefloor, c'est pour danser. »
Dans la foulée, le communiqué de presse précise également vouloir accueillir des DJ de renommée internationale. En revanche, impossible de savoir si Frank Ocean, habituellement très discret, compte venir trainer ses fringues branchées dans ses nouveaux locaux. Avec une telle politique, ce serait dommage de simplement se contenter d’encaisser les chèques.